Les ministres africains de l’environnement réunis, début septembre 2024 à Abidjan (Côte d’Ivoire ont appelé à l’établissement d’un protocole juridiquement contraignant sur la gestion de la sécheresse dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), avec un accent particulier sur l’Afrique.

Cet appel intervient à un moment où les impacts négatifs de la dégradation des terres, de la sécheresse et de la désertification sur la stabilité socio-économique et la sécurité alimentaire, suscitent de plus en plus de préoccupations notamment, en Afrique.

Il a été lancé à la fin de la 10ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), outre l’adoption de la Déclaration d’Abidjan le 6 septembre. Celle-ci a exprimé une profonde inquiétude face aux défis environnementaux auxquels l’Afrique est confrontée, notamment la hausse des températures et la dégradation des terres, tout en soulignant que l’inaction affaiblit la résilience sociale et des écosystèmes à travers les pays africains.