La situation des bâtiments dans le Grand Tunis est plus alarmante qu’on ne le pense. Selon Moncef Souidani, directeur de l’amélioration de l’habitat au ministère de l’Équipement, dans des déclarations à la Radio Nationale, près d’un millier de constructions sont aujourd’hui en état de délabrement, mettant en danger la sécurité des habitants.
Ce chiffre, qui a considérablement augmenté depuis 2016, révèle l’ampleur du problème. Bien qu’une nouvelle loi ait été adoptée pour encadrer la gestion de ces bâtiments à risque, plusieurs défis persistent, notamment le manque de moyens financiers et la résistance de certains propriétaires à évacuer les lieux.
La responsabilité de la rénovation de ces bâtiments incombe aux municipalités, qui disposent désormais d’outils légaux et financiers pour intervenir. Cependant, la coopération des citoyens reste essentielle pour garantir la réussite de ces opérations.