Les tensions entre Israël et l’Iran, exacerbées par les récentes attaques, font craindre une escalade du conflit au Moyen-Orient avec des répercussions mondiales, notamment sur le marché pétrolier.
Selon un rapport de Reuters, l’OPEP dispose de réserves suffisantes pour compenser une éventuelle interruption des exportations iraniennes. Cependant, une guerre à grande échelle pourrait perturber la production mondiale de pétrole.
Mahmoud AlMay, expert international en pétrole, estime dans une intervention sur ExpressFM qu’une hausse limitée des prix est à prévoir, mais met en garde contre un scénario catastrophe : la fermeture du détroit d’Hormuz. Cette éventualité ferait grimper le prix du baril au-delà de 120 dollars et aurait des conséquences désastreuses pour l’économie mondiale, y compris pour la Tunisie.
Notre pays, déjà fragilisé économiquement, serait particulièrement touché par une telle crise. AlMay insiste sur l’urgence d’accélérer la transition énergétique pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles. La volatilité actuelle des prix du pétrole rend les prévisions budgétaires pour 2025 très incertaines.