Une délégation tunisienne participera, du 21 octobre au 1er novembre 2024, à la 16ème Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB), ou “COP16”, qui se tiendra à Cali en Colombie.

En prévision de cet événement, le Bureau du WWF Afrique du Nord, organise, mardi prochain, 8 octobre 2024, en partenariat avec le Ministère de l’Environnement, une journée d’information dédiée à la participation de la Tunisie à la “COP 16” sur la biodiversité ainsi qu’à la contribution du projet “BIODEV 2030” à ce meeting international et son rôle dans la promotion de solutions en faveur de la biodiversité.

Au programme de cette manifestation, qui sera organisée à Tunis, figurent une présentation sur les enjeux
de la participation tunisienne à la COP16 et une présentation générale sur la Convention sur la diversité biologique (CDB) et sur le Cadre mondial sur la Biodiversité.

Il y’a lieu de rappeler que le Projet de Conservation Communautaire pour la Biodiversité, qui fait suite au projet “BIODEV 2030”, a été officiellement lancé en Tunisie, le 24 septembre 2024.

Le projet proposé a pour ambition de placer la conservation communautaire au cœur de la mise en œuvre du Cadre mondial pour la biodiversité (GBF) en Tunisie. Il se concentre sur l’implication des communautés locales, des femmes et des jeunes dans les processus de prise de décision relatif à la gestion durable des ressources naturelles et à la protection des écosystèmes. Grâce à une approche inclusive, ce projet vise à renforcer la participation locale tout en contribuant aux efforts globaux de conservation de la biodiversité.

Parmi les résultats attendus du projet, l’appui pour l’actualisation et la mise en œuvre de stratégies structurantes à, savoir le Plan d’Action Stratégique pour la Biodiversité en Tunisie (2024-2030) et la Stratégie Nationale de Développement Durable des Forêts et des Parcours ( 2025-2050), l’élaboration et l’actualisation de plans de gestion pour dix aires protégées, ainsi que la création d’un réseau d’aires protégées et l’implémentation par les communautés locales de mesures efficaces de conservation, contribuant ainsi à l’objectif de protection de 30 % des terres et des mers d’ici 2030.