Des contrats de formation de perfectionnement des techniciens en plasturgie technique ont été signés, mardi 8 octobre 2024, à l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), entre la chambre syndicale des Fabricants Transformateurs de Plastiques, et les centres de formation retenus suite à un appel d’offres.
S’inscrivant dans le cadre du projet STED-AMT “Compétences pour le commerce et la diversification économique : Alignement des compétences sur les stratégies de développement sectoriel en Algérie, au Maroc et en Tunisie”, ce programme de formation est lancé au profit de techniciens employés des entreprises, ayant au minimum deux ans d’expérience, ainsi que pour les techniciens supérieurs récemment recrutés qui ont besoin d’améliorer leurs compétences dans l’un des domaines liés à l’industrie du plastique technique, selon un communiqué publié mardi à Tunis.
Les participants à ces formations seront au nombre de 16 personnes par sujet de formation, provenant de plus de 30 entreprises et seront sélectionnés par le biais d’une consultation directe et d’une coordination avec les partenaires professionnels du projet.
Les actions de formation porteront sur quatre thèmes. Il s’agit du monteur régleur injection niveau 1, monteur régleur injection niveau 2, technicien en maintenance moule, et technicien en maintenance des presses
Le Président de la Chambre syndicale des fabricants transformateurs de plastiques, Omar Chaqchaq a déclaré : « Nous sommes ravi aujourd’hui du lancement de ces formations dans le cadre du projet STED-AMT, qui ouvre des portes à la formation et au perfectionnement des techniciens de l’industrie du plastique technique en Tunisie, les incitant à acquérir de nouvelles compétences et à s’ouvrir davantage au marché”.
Ces formations, a-t-il dit, “seront des opportunités d’amélioration pour les techniciens, les entreprises et l’économie nationale vu l’importance de cette chaine de valeur (le plastique technique) dans le tissu économique national».
Pour sa part, la Directrice générale du Centre technique de la chimie, Houda Bouzidi a exprimé son appréciation pour de telles partenariats et initiatives affirmant que l’objectif est d’améliorer la compétitivité et de créer des emplois en Tunisie, en mettant en œuvre l’utilisation des compétences dans le secteur du plastique technique et en proposant des mesures pour remédier aux inadéquations entre l’offre et la demande de compétences.
Cela passe par le développement et le renforcement des compétences nécessaires pour répondre aux besoins des professionnels en matière de qualifications et de compétences spécialisées, a-t-elle noté.
La Directrice générale du Centre sectoriel de formation en plasturgie de Sousse, Hajer Bensalem , a pour sa part précisé qu’une étude d’évaluation des besoins futurs en compétences pour la chaîne de valeur du plastique technique a été réalisée en 2022 par une équipe d’experts tunisiens sous la supervision de l’OIT et l’équipe du projet.
Cette étude prospective visait à évaluer les besoins en compétences dans l’industrie du plastique technique.
L’objectif, a-t-elle signalé, est de développer les capacités et les compétences pratiques et techniques, tout en sensibilisant les jeunes à l’esprit d’entrepreneuriat et d’initiative au sein des différentes entreprises.
Financé par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) sur une durée de 54 mois, ce projet est mis en œuvre en Tunisie par les partenaires sociaux et institutionnels, avec le soutien technique et opérationnel du Bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Tunis et la participation active de l’Association Tunisienne des Industriels de la Plasturgie.
L’objectif principal de ce projet est de mettre en place une approche participative intégrée dans trois chaines de valeurs : les secteurs des dattes et de ses dérivés, de l’huile d’olive et du plastique technique.
Cela inclut l’identification des besoins en compétences et en qualifications des professionnels, ainsi que le développement des exportations et du marketing international dans ces domaines. À cet effet, trois études sectorielles ont été élaborées pour anticiper et définir les compétences et formations requises dans ces secteurs.