En Tunisie, tout le monde en parle. Chaque jour, on l’entend sur les chaînes de radio et les plateaux de télévision : ce terme magique qu’est l’Intelligence Artificielle (IA), successeur d’un autre terme à la mode devenu presque banal, la #Transformation_Digitale.
Nos #hommes_politiques et #décideurs évoquent l’IA comme solution à tous nos problèmes : #économiques, #financiers, #agricoles, de #santé, d’éducation, etc. Mais, comment peut-on l’utiliser concrètement ?
Avons-nous préparé :
- Une #stratégie_nationale pour l’IA, une feuille de route claire et des objectifs définis ?
- Un #budget d’investissement pour soutenir le développement de l’IA dans le pays ?
- Un #cadre_juridique et éthique pour encadrer l’utilisation de l’IA et protéger la confidentialité et les droits des citoyens ?
- Des #infrastructures technologiques performantes (centres de données, puissance de calcul, accès aux données) pour permettre aux entreprises, chercheurs et étudiant de travailler efficacement?
- Une stratégie pour la #gouvernance des #données afin gérer de manière transparente et sécurisée les données massives sur lesquelles reposent les applications d’IA.
- Des #mécanismes de financement solide pour soutenir la croissance de nos startups et leur permettre d’innover dans ce domaine ?
Mes questions me laissent sceptique face aux déclarations de nos responsables. L’IA n’est pas une #baguette_magique . Elle nécessite une préparation sérieuse, une vision à long terme et des actions concrètes pour avoir un impact réel.
Ce constat n’est pas seulement valable pour la Tunisie, mais pour d’autres pays du continent #Africain qui, malgré les discours, peinent à concrétiser de véritables projets liés à l’IA.
Imed HANANA, CIO SCET-TUNISIE, Co-fondateur SamRise