“Danse Céleste” au Festival international de Bejaïa : Une réflexion sur l’amour et la foi à travers les siècles

La pièce “Danse Céleste” du metteur en scène Taher Issa Ben Arabi figure dans la section internationale à la 13ème édition du Festival international du théâtre de Bejaïa (FITB) qui se tient du 10 au 18 octobre 2024 dans la ville de Bejaïa, en Algérie.

“Danse Céleste” (Rakset Sama, titre en arabe) est mise en scène d’après un texte et une scénographie de Taher Issa Ben Arabi. Elle est produite en 2023 par le Théâtre National Tunisien (TNT), en partenariat avec le Centre des Arts Dramatiques et Scéniques du Kef et le Centre des Arts Dramatiques et Scéniques de Zaghouan.

Le casting est porté par une pléiade de comédiens et de comédiennes dont Mouna Noureddine, Hajer Hamouda, Khaled Zidi, Lazhar Ferjani, Abdelkerim Banneni, Chaima Zaazaa, Hamza Ouertatani, Imen Mannai et Emna Mahbouli.

Synopsis : Hala, cloitrée, vit dans un environnement familial, qui sacralise l’assujettissement à la figure masculine. Elle découvre que l’amour est aux antipodes des protocoles sociaux, qu’une croyance pour les uns peut rimer avec « égarement social » pour d’autres. Elle interroge l’amour absolu existant entre l’humain et le céleste : les ressentis de l’ordre de la foi pour certains peuvent se confondre avec la tyrannie ou l’oppression pour d’autres.

Le présent et le XIIIe siècle ont beaucoup en commun : guerres et épidémies, effondrement de la vision morale du monde, crise de l’humain et de l’amour. Hala commence la lecture d’un livre et tombe amoureuse de l’écrivain. Ce dernier est souffrant et se meurt. Grâce à lui, la poésie et le cinéma n’ont plus de secrets pour elle. Une relation mystique se tisse : elle rappelle l’iconique relation qui unit Jalal Al Din Al Rumi et Shams Al-Din Al-Tabrizi.

La douleur engendre une nouvelle naissance « La danse du ciel ».