Le projet de Loi de Finances 2025 (PLF 2025) prévoit la mise en place de plusieurs lignes de financement, de garanties et d’allocations au profit des Petites et moyennes entreprises (PME) dont les startups, afin de favoriser leur inclusion financière pour garantir leur durabilité et renforcer leur capacité d’embauche.

La première ligne de crédit, dotée d’une enveloppe de 7 millions de dinars (MD), mobilisée sur les ressources du Fonds national de l’emploi, sera réservée tout au long de l’exercice 2025, au financement des projets d’investissement, selon le projet de la loi de Finances dont une copie est parvenue à l’Agence TAP.

La seconde ligne de financement, dotée d’un budget de 10 MD sur les ressources du Fonds national de l’emploi, est destinée aux crédits d’exploitation.

Une troisième ligne dotée d’une enveloppe de 3 MD (ressources du Fonds national de l’emploi) sera mise à la disposition des startups pour appuyer leurs financements propres durant la même période (l’année 2025). Ces trois lignes de crédits seront gérées par la Banque de Financement des PME (BFPME).

S’agissant de l’article 26 du PLF 2025, il prévoit une prolongation de deux ans des délais de souscription des revenus ou des bénéfices à le capital des entreprises, leur permettant ainsi de bénéficier d’une déduction au titre du réinvestissement dans le cadre des opérations de cession ou de restructuration des entreprises.

Appui aux sociétés communautaires

Le PLF 2025 prévoit dans le cadre de l’article 27, la mise à la disposition des entreprises communautaires d’une enveloppe supplémentaire de 20 MD, mobilisée sur les ressources du Fonds national de l’emploi, pour leur permettre d’accéder à des crédits à des conditions avantageuses, au cours de la période allant du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2025.

Il s’agit, également, de consacrer une enveloppe de 10 MD par la SOTUGAR pour garantir les financements d’un montant de 50MD au profit de ces entreprises. Cet article propose également une suspension de la TVA, de la taxe sur la consommation et les autres taxes au profit des fonds spéciaux du trésor, au titre des acquisitions nécessaires à l’exercice de l’activité des sociétés précitées.

L’objectif est, encore, d’impulser l’investissement et de renforcer le financement des entreprises dont les startups en les incitant à adhérer aux différents mécanismes de financement notamment le financement participatif qui repose sur la collecte des fonds auprès du public pour financer des projets via des crédits, des dons ou des donations.

Pour ce qui de l’article 29, il prévoit de faciliter la création des entreprises et de soutenir la transition numérique pour améliorer le climat des affaires.