L’Algérie, membre de l’OPEP+, a joué un rôle actif dans la stabilisation des marchés pétroliers en prolongeant les réductions volontaires de sa production jusqu’à fin novembre 2024. Cette décision, prise en concertation avec d’autres pays producteurs, vise à soutenir les prix du baril et à équilibrer le marché mondial du pétrole, souligne le dernier rapport de la Banque Mondiale sur la région MENA.
Ces mesures ont un impact direct sur l’économie algérienne, fortement dépendante des hydrocarbures. En effet, bien que les réductions de production pèsent à court terme sur les revenus d’exportation, elles contribuent à soutenir les prix du pétrole et à assurer une certaine stabilité budgétaire.
La croissance économique algérienne devrait bénéficier de cette politique, avec une prévision de 2,7% en 2024, suivie d’une accélération à 3,3% en 2025. Cette dynamique positive est également favorisée par une maîtrise de l’inflation, qui devrait passer de 9,3% en 2023 à 4% en 2024 grâce à une meilleure gestion des prix, notamment dans le secteur de l’énergie.
Cependant, la forte dépendance de l’Algérie aux revenus pétroliers demeure un défi majeur. Bien que les hydrocarbures représentent 15,4% du PIB, ils exposent l’économie algérienne à la volatilité des cours du pétrole et limitent sa diversification.