Le président de la République, Kais Saied, a déclaré lundi au palais du Bardo que l’un des défis majeurs de la prochaine étape est l’ouverture de nouvelles perspectives au profit des sans emplois, en particulier les jeunes.
Le chef de l’état a déclaré lors d’une plénière extraordinaire, consacrée à la prestation de serment devant les membres de l’assemblée des représentants du peuple (ARP) et du conseil national des régions et des districts (CNRD) que les sans emploi ont été victimes de mauvais choix pendant une décennie entière “ce qui exige, a-t-il dit, de rechercher de meilleures alternatives pour les travailleurs et la collectivité nationale”.
“Les sociétés communautaires figurent parmi les solutions qui pourraient satisfaire les besoins de l’emploi, mais elles ne sont pas les seules », a-t-il affirmé, soulignant que la Tunisie s’est engagée dans une révolution législative à même de répondre aux aspirations en matière d’édification d’une économique nationale basée sur la création de richesses à travers des choix nationaux émanant de la volonté du peuple tunisien.
“L’Etat doit retrouver son rôle social tout comme le peuple tunisien a retrouvé sa souveraineté », a-t-il dit, notant que “les droits sociaux tels que l’enseignement public, le transport, la santé publique, le logement, le travail décent, les salaires équitables et la couverture sociale constituent des défis que l’Etat doit relever”.
Saied a déclaré que le fait de rétablir le rôle social de l’état, ne remet pas en cause la libre initiative.
“Nous œuvrons à préserver les institutions et les entreprises nationales mais, après les avoir assainies », a-t-il relevé.
Le chef de l’état a ajouté que la constitution tunisienne garantit la coexistence entre les secteurs public et privé sur la base de la justice sociale, notant que “l’initiative privée doit s’exercer dans le cadre d’une situation juridique saine qui préserve les droits de tous”.
Et d’ajouter:” La liberté dans la sphère économique est garantie, préservée et protégée, comme c’est le cas dans la sphère politique”.