L’Institut supérieur des technologies médicales de Tunis (ISTMT), relevant de l’Université Tunis Manar, a formé 18 ingénieurs hospitaliers de 8 pays africains dans le domaine des techniques avancées de maintenance des équipements médicaux dans les salles d’opération et de réanimation, dans le cadre de la deuxième édition du programme de formation tripartite entre la Tunisie, le Japon et l’Afrique, mis en œuvre en collaboration avec la Cité des sciences de Tunis, la Direction générale de la coopération internationale au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Le directeur de l’ISTMT, Hedi Trabelsi, a indiqué, lors de la cérémonie de clôture de la deuxième session de la formation tripartite tenue mercredi à la Cité des sciences à Tunis, que l’institut a formé, depuis le 3 octobre, 18 ingénieurs hospitaliers venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Gabon, de la Guinée, de la Mauritanie, du Sénégal et du Togo sur 20 jours en présentiel et une semaine à distance, encadrés par des compétences tunisiennes dans le domaine en question.
Pour sa part, le président de l’Université Tunis Manar, Moez Chafra, a indiqué que l’Institut supérieur des technologies médicales et ses partenaires ont assuré lors de la première session de formation, en 2023, la formation de 18 ingénieurs hospitaliers originaires de 10 pays africains dans le domaine de la maintenance des équipements d’imagerie médicale.
La troisième session de formation de formateurs africains en maintenance des équipements des laboratoires médicaux sera lancée au mois de juin 2025, selon Chafra, qui a précisé que l’Institut poursuivra son activité dans le domaine de la formation des formateurs dans le cadre d’autres projets, après la clôture du programme de coopération tripartite Tunisie-Japon-Afrique en 2025.
Pour sa part, l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Takeshi Osuga, a indiqué que cette initiative est le fruit d’un accord de coopération entre la Tunisie, le Japon et l’Afrique, conclue à l’issue de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8) tenue à Tunis en août 2022, qui a réuni 48 pays africains, pour discuter des moyens de développement de l’Afrique au cours de la période post-COVID-19, notamment à travers l’investissement dans les ressources humaines.