La question est sur toutes les lèvres : pourquoi les barrages du pays restent-ils désespérément vides alors que des inondations frappent plusieurs régions, notamment sur une grande partie de la côte est de la Tunisie ?
La réponse est simple : il pleut là où il n’y a pas de barrages. Au 23 octobre 2024, le taux de remplissage des barrages du pays ne dépasse que 20,8 %.
Que faire alors ? Faut-il construire de nouveaux barrages, capter efficacement cette eau pour éviter qu’elle ne se perde dans les égouts ou en mer ? Ou encore, devrions-nous rendre obligatoire la collecte de l’eau de pluie par le plus grand nombre de foyers possible ?
Le projet de loi de finances 2025 prévoit d’allouer 4 millions de dinars pour le fonds destiné à financer la construction de “Majels” (citernes). Cependant, ce budget est jugé insuffisant pour résoudre un problème d’une telle envergure.