Le G20, qui regroupe 19 des plus grandes économies mondiales, ainsi que l’Union européenne et l’Union africaine, a adopté un plan de réforme visant à moderniser les banques multilatérales de développement.

Cette initiative, approuvée sous la présidence brésilienne, vise à doter les banques multilatérales de développement d’outils supplémentaires pour soutenir les investissements dans des projets durables et encourager le développement mondial.

Parmi les banques concernées figurent la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement et la Nouvelle banque de développement, également connue sous le nom de Banque des Brics.

Selon le ministre brésilien des Finances, Fernando Haddad, le plan repose sur trois piliers fondamentaux : l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, l’augmentation de la capacité financière et le renforcement de la cohésion et de l’efficacité des institutions.

« Les banques doivent continuer d’affiner leurs processus pour s’adapter à la dynamique en constante évolution du paysage mondial du développement. Cela implique, entre autres actions, de renforcer le soutien aux plateformes de financement dirigées par les pays, de rationaliser les flux de projets et de favoriser l’innovation », a déclaré Haddad lors d’un discours prononcé à Washington, en marge d’un dîner ayant réuni mercredi les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20.

Il a précisé que le plan de réforme a été adopté par consensus, soulignant qu’il résulte d’un travail amorcé par l’Inde, qui a précédemment présidé le G20.

« Conformément au mandat des dirigeants du G20 à New Delhi, la présidence brésilienne considère cette approbation comme une étape décisive vers la transformation des banques multilatérales en institutions capables de répondre aux objectifs de développement durable », a ajouté Haddad, dont le pays assure la présidence tournante du G20 jusqu’en novembre.

Le ministre a également mis en avant la nécessité de mécanismes de protection contre la volatilité des devises afin de mieux soutenir les pays en développement.

Un autre aspect crucial du plan concerne l’augmentation des ressources privées pour financer des investissements durables, visant à surmonter le faible niveau de levier actuel des banques.