À la fin septembre 2024, 3 993 voitures populaires avaient été immatriculées, en baisse par rapport aux 5 135 véhicules enregistrés durant la même période en 2023. Le quota de 10 000 voitures populaires fixé par le ministère du Commerce pour l’année 2024 semble donc difficile à atteindre. Cette baisse soulève des questions sur la disponibilité de ces modèles et sur la pertinence des quotas actuels.
Face au vieillissement du parc automobile et à ses conséquences – impact environnemental, consommation élevée de carburant et de pièces de rechange, augmentation du marché de l’occasion –, il pourrait être nécessaire de repenser la politique d’importation des voitures populaires. En effet, un assouplissement des quotas ou l’extension des avantages de la voiture populaire aux modèles de 4-5 CV pourrait offrir une solution plus efficace et durable pour renouveler le parc.
Aujourd’hui on doit également tenir compte du mouvement de migration vers la production de voitures électriques et hybrides dans le monde. En Europe l’échéance de 2035 n’est pas si lointaine.
À ce jour, la voiture populaire est plafonnée à 10 000 unités par an. En 2023, 7 442 voitures de ce type ont été immatriculées, représentant environ 75 % du quota, tandis qu’en 2022, ce chiffre était de 6 946 unités, soit 70 % du quota.
Parallèlement les délais d’attente pour obtenir une voiture populaire s’étendent de quatre à cinq ans, parfois davantage.
Les immatriculations de voitures populaires à fin septembre 2024 :
- Hyundai Grand i10 : 1.101 voitures (34.426 DT)
- Chery Tiggo 1x : 895 (34.068 DT)
- SUZUKI Celerio : 799 (28.620 DT)
- KIA Picanto : 772 (33.660 DT)
- Mistsubishi Attrage : 299 (34.662 DT)
- Peugeot 208 : 13 (35.433 DT)
- TOYOTA Agya : 5 (26.790 DT)
- CITROEN C3 : 109 (30.200 DT)