L’Angleterre et le Pays de Galles font face à une situation démographique inédite : le taux de natalité a atteint son plus bas niveau historique en 2023. Selon les données publiées par l’Office national des statistiques (ONS), l’indice de fécondité est tombé à 1,44 enfant par femme, un chiffre bien en deçà du seuil de remplacement de 2,1 enfants nécessaire pour maintenir une population stable.
Cette tendance à la baisse, observée depuis une dizaine d’années, s’explique notamment par une diminution des naissances chez les jeunes femmes âgées de 20 à 29 ans. Les raisons de cette baisse sont multiples et complexes, et pourraient inclure des facteurs économiques, sociaux et culturels.
Les conséquences de cette baisse de la natalité sont importantes et pourraient avoir des répercussions sur l’ensemble de la société britannique. À long terme, elle pourrait entraîner une diminution de la population active, une augmentation du poids des personnes âgées et une pression accrue sur les systèmes de retraite et de santé.
Les experts s’inquiètent également des conséquences économiques de cette évolution. Une population vieillissante et une baisse de la main-d’œuvre pourraient freiner la croissance économique et entraîner une hausse des impôts.
Pour faire face à ces défis, le gouvernement britannique devra mettre en place des politiques ambitieuses en matière de natalité, de retraite et d’immigration.