L’Agence Nationale de Maitrise de l’Energie (ANME) a organisé, mardi à Tunis, une rencontre sur les opportunités d’installation des réseaux de climatisation, de chauffage et de refroidissement en Tunisie en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Fathi Hanchi, directeur général de l’ANME, a souligné que l’Agence a réalisé une étude sur la zone du Lac qui a démontré la faisabilité et la rentabilité du projet, à condition qu’il y ait une densité de population dans cette zone.
Hanchi a indiqué que le projet sera également mis en œuvre au niveau du plateau de Bab Saadoun ou sont installés beaucoup d’Institutions sanitaires publiques à l’instar des hôpitaux qui bénéficieront de ce projet.
En ce qui concerne la valeur du projet de réseau de chauffage et de refroidissement, Hanchi a souligné qu’il s’élève à 1 million de dollars accordés à la Tunisie par la Banque africaine de développement. L’ANME réalisera en partenariat avec la Banque une étude détaillée qui expliquera la valeur de l’investissement nécessaire et les besoins de financement pour assurer son succès et sa productivité.
Le réseau sera mis en œuvre en coopération avec l’Organisation des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). La rencontre d’aujourd’hui vise à se familiariser avec les détails des projets présentés et les moyens de soutenir l’économie énergétique et de faciliter le travail de l’Agence.
Hanchi a révélé que 70% de l’énergie consommée dans les hôpitaux en Tunisie est destinée au refroidissement et au chauffage, et que ce nouveau réseau fournira une grande quantité d’énergie.
Dans sa définition du réseau, Hanchi a déclaré que chaque bâtiment sera doté de dispositifs de climatisation et de chauffage et que chaque institution sera tenue de les entretenir. Le projet permettra d’économiser de l’énergie et des coûts.
Il a souligné que la réduction des coûts pourra atteindre 50 % dans le domaine du refroidissement ou de la climatisation et que le projet contribuera à la production d’énergies renouvelables, ce qui permettra de faciliter davantage la production tant qu’il y aurait une réduction des coûts.