La 6ème session du Conseil supérieur de l’investissement se tiendra, mercredi 30 octobre 2024, a annoncé le ministre de l’Economie et de la planification, Samir Abdelhafidh
«Le ministère a également transféré à la Présidence du gouvernement un 3ème lot de 33 autorisations qui devraient être supprimées et entamé la révision de 50 cahiers de charge », a ajouté le ministre dans sa réponse aux questions des députés, lors de l’adoption mardi en plénière, du projet de loi relatif au crédit syndiqué conclu, le 4 avril 2024, entre la Tunisie et la Banque Européenne d’investissement (BEI) portant sur l’octroi de 45 millions d’euros à la Société Tunisienne de l’électricité et du Gaz (STEG) .
Le ministre a souligné que les autorisations qui devraient être suspendues seront ajoutées à un premier lot de 27 autorisations, déjà supprimées en 2018 et un 2ème lot suspendu en 2022. Le 3ème lot de 33 autorisations est actuellement examiné par le gouvernement pour adoption.
L’investissement en Tunisie est régi par près de 167 cahiers de charges qui couvrent des activités diversifiées, a précisé le ministre, faisant savoir que son département œuvre à réaliser une révision globale, soit par sa suppression, soit par sa simplification, à travers l’appui technique international dans ce domaine.
Abdelhafidh a souligné que son département coopère avec tous les ministères, aux fins d’améliorer le climat des affaires, de réviser les cahiers de charges, de stimuler l’investissement privé, d’accroitre le capital national et d’attirer les investissements étrangers
La Tunisie a mis en place de nombreux cadres, soit à travers le développement des législations ou soit par l’adoption des procédures pour promouvoir l’investissement, en plus de l’élaboration de la stratégie nationale pour l’amélioration du climat des affaires, laquelle a enregistré un progrès remarquable, avec l’achèvement de près de 42% des mesures, d’après Abdelhafidh.
Le ministre a souligné qu’il est nécessaire d’apporter des révisions à la loi sur l’investissement actuelle.
Il a mis l’accent sur l’importance de la complémentarité entre les secteurs public et privé, précisant que le gouvernement œuvre à promouvoir le secteur privé et à accélérer les projets publics pour promouvoir la croissance, dans le cadre du projet de budget de l’Etat pour l’année 2025, lesquels demeurent “ambitieux” et « faisables”.