Une conférence de presse dressant le bilan de la participation tunisienne aux jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, a été donnée ce jeudi, à la maison des fédérations sportives par les directeurs du sport et du sport d’Elite au ministère de la jeunesse et du sport.

La conférence a, également, été l’occasion d’annoncer une nouvelle approche du ministère visant à instaurer une nouvelle relation avec les médias basée sur la transparence et le partenariat.

“Le MJS tend aujourd’hui vers l’instauration d’une relation de confiance, de transparence et d’interaction avec les journalistes dans le cadre d’un partenariat visant une meilleure promotion de l’image du sport tunisien et un soutien au développement du sport d’élite et de ses performances”, a déclaré à la TAP, le directeur du sport d’Elite, Mohamed Ben Amor.

S’agissant de la stratégie du ministère quant à la préparation des athlètes tunisiens en prévision des prochaines grandes échéances, notamment, les jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles en 2028 et les jeux africains de la jeunesse 2026 au Sénégal, Ben Amor a assuré que, désormais, la préparation sera amorcée très tôt et mobilisera tous les moyens requis (plus de 51 millions de dinars alloués).

“Désormais, la préparation pour les jeux débutera au lendemain du dénouement de l’édition précédente. Nos athlètes entameront la préparation des jeux olympiques et paralympiques de Los Angeles 36 à 40 mois avant l’évènement, soit début janvier 2025”, a-t-il indiqué.

Aussi, a poursuivi le responsable, certaines lacunes sont à pallier pour donner toutes les chances aux sportifs tunisiens de briller et garantir des bilans meilleurs en termes de médailles et de ranking.

Pour ce faire, explique-t-il, toute une stratégie est à prévoir avec entre autres actions, la mise en place d’une cellule de suivi d’évaluation des sportifs olympiques et paralympiques, la relance du système de sélection des éléments susceptibles de se qualifier pour les prochains jeux, l’engagement d’experts en préparation mentale, et la révision des contrats d’objectifs sur la base d’une vision objective et scientifique tenant compte des aptitudes techniques des sportifs tout en veillant à la bonne application des programmes techniques inscrits auxdits contrats.

Il s’agit, en outre, de mettre en place une cellule de suivi des sportifs d’élite résidant à l’étranger en coordination avec les fédérations sportives, d’intensifier les sessions de formation en faveur des staffs techniques nationaux et d’examiner la situation des entraineurs de l’élite de manière à ce qu’il soient entièrement à la disposition des athlètes et des programmes de préparation.

Pour ce qui est de la participation tunisienne à l’édition de Paris des jeux olympiques et paralympiques, le bilan a été qualifié d’honorable par le directeur du sport d’Elite malgré une moyenne voire faible représentation (26 chez les valides et 30 chez les para-athlètes).

“Avec 3 médailles olympiques et 11 breloques paralympiques, et des places honorables dans le top 5 et le top 10 pour certains sportifs, la Tunisie conserve sa deuxième place au niveau du continent et de la région arabe derrière l’Algérie”, a-t-il fait savoir, faisant remarquer qu’au niveau de l’Afrique la Tunisie est, historiquement, le seul pays à s’être illustré en raflant des médailles dans plusieurs spécialités à la fois.