L’incinération est une méthode obsolète et non durable d’élimination des déchets, car la combustion des déchets, en particulier des plastiques, produit des émissions atmosphériques dangereuses et de grandes quantités de cendres toxiques.
Un nouveau rapport intitulé “Incinération des déchets et environnement”, publié récemment par Arnika, le Centre pour la justice environnementale et le développement (CEJAD) au Kenya, le Centre de recherche et d’éducation pour le développement (CREPD) au Cameroun, Toxics Free Australia (TFA) et l’IPEN, révèle que la combustion des déchets, en particulier des plastiques, produit des émissions atmosphériques dangereuses non durables et ingérables et de grandes quantités de résidus solides hautement toxiques (cendres).
Il conclut que des alternatives à l’incinération devraient être mises en œuvre à l’échelle mondiale. Compte tenu des défis auxquels est confrontée la triple crise planétaire de la perte de biodiversité, du changement climatique et de la pollution toxique, le rapport constate que l’incinération des déchets contribue à ces trois problèmes interdépendants.