Ecomondo 2024, c’est 166 000 mètres carrés d’espace d’exposition, plus de 1 600 exposants et 100 pays représentés dont la Tunisie avec 17 entreprises privés et 4 établissements publics dont le CITET, l’ONAGRI et l’ANGED*. Le gouvernement italien qui veut mener la bataille de la décarbonation en Europe doit relever plusieurs défis et évaluer ses réalisations. 

“ Nous sommes fiers de la valeur que l’Italie apporte au monde, Ecomondo servant de plateforme clé pour la connexion, le dialogue et de nouvelles opportunités “ a déclaré Fabrizio Lobasso, directeur général de la diplomatie publique et culturelle au ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

Dans cette 27ème édition d’Ecomondo qui a officiellement démarré mardi 5 novembre et se poursuit jusqu’au 8 à Rimini en Italie, c’est l’économie circulaire qui a tous les honneurs.

72 organisations internationales, institutions et associations professionnelles participent à cet événement majeur organisé dans la petite ville située sur la côte adriatique au nord de l’Italie. Soit un intérêt indiscutables pour une économie durable soucieuse de l’environnement. 200 réunions, conférences et ateliers coordonnés par le comité scientifique et technique d’Ecomondo meublent les 4 journées du Salon.

Maurizio Renzo Ermeti, président de l’IEG (Italian Exhibition Group) a, dans son allocution d’ouverture rappelé la date du lancement de la première édition d’Ecomondo, en 1997. Un Salon qui offre aujourd’hui à tous les pays du monde, une plateforme qui réunit les industriels, décideurs, chercheurs, institutions, entreprises et associations, autour d’un seul objectif : celui de la durabilité environnementale ».

Fabrizio Lobasso a, pour sa part, mis en avant la participation actives des entreprises italiennes dans la conduite des transitions écologique et numérique.

Il est rejoint par le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, qui a déclaré qu’Ecomondo donne une idée radieuse des avancées de l’économie italienne. “Ici, nous voyons l’Italie à l’avant-garde de la transition écologique, avec un fort accent sur la décarbonation, l’efficacité énergétique et l’utilisation durable des ressources et des innovations. Pour atteindre nos objectifs climatiques, qui seront bientôt discutés à la COP29, nous avons besoin de l’élan puissant de l’économie verte italienne et de modèles réussis comme le recyclage, que nous continuerons à promouvoir partout”

L’Italie veut mener la dance de la transition vers l’économie verte en Europe. Elle a réussi une réduction des émissions de CO₂ de plus de 6 % (la diminution la plus significative depuis des décennies), elle a crée un leadership important dans l’économie circulaire (3,6 € de PIB pour chaque kg de ressources consommées) et a réalisé des progrès importants dans l’agriculture biologique.

La Tunisie, si décidée, elle aussi à développer l’économie verte, devrait être plus présente à Ecomondo où se joue l’avenir de toutes les nouvelles économies soucieuses de l’environnement et où on peut découvrir les toutes, toutes dernières innovations dans les technologies environnementales.

* Centre International des Technologies de l’Environnement de Tunis, Observatoire National de l’Agriculture, Agence Nationale de Gestion des Déchets

De notre envoyé spécial à Rimini, Amel Belhadj Ali