Les travaux des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, consacrées à l’examen des projets de loi des finances et de budget de l’Etat au titre de 2025, ont démarré vendredi.
Le chef du gouvernement Kamel Maddouri a présenté la Déclaration du gouvernement en présence des présidents du parlement et du Conseil des régions et des districts, respectivement Brahim Bouderbala et Imed Derbali.
Le document, a-t-il précisé, traduit les orientations et visions de l’Etat et de l’identité de la fonction exécutive, conformément aux dispositions de la Constitution et en harmonie avec les priorités et les objectifs fixés pour l’année prochaine.
“L’équipe gouvernementale œuvrera en vue de répondre aux aspirations des Tunisiens et jeter les fondements d’un Etat porteur d’une vision innovante, efficace et juste, un Etat capable de changer la réalité des citoyens, préserver leur dignité et les protéger contre toutes les formes de précarité, un Etat qui libère les potentiels et mobilise tous les efforts au service du développement”, a-t-il souligné.
La présence, pour la première fois, des membres du gouvernement à cette première séance commune entre les deux chambres pour l’examen de la loi de finances 2025 vient consacrer l’unité de l’Etat, a-t-il fait observer.
Il a insisté sur le souci du gouvernement de travailler avec les deux chambres dans un esprit de coopération, de complémentarité et de partenariat effectif en vue de réaliser les exigences de la révolution législatives, conformément aux choix et orientations du président de la République et de manière à garantir l’efficacité et la célérité des réformes législatives à travers les projets de loi et de traités internationaux ou encore par le biais des plans de développement, dans le respect de l’unité de l’Etat et de sa souveraineté.
Cette plénière intervient au lendemain de l’organisation d’élections libres et loyales au cours desquelles les Tunisiens ont choisi, en toute responsabilité, de poursuivre le grand combat pour la libération nationale dans ses différents aspects social, économique et culturel et de passer à l’étape de la construction et l’édification.
Dans son mot d’ouverture, le président de l’Assemblée des représentants du peuple Brahim Bouderbala a mis en avant la volonté des deux conseils de travailler en harmonie et avec enthousiasme. Les enjeux sont multiples et les défis sont divers et variés, a-t-il fait observer, soulignant que les institutions de l’Etat sont appelées à mettre au point de nouvelles stratégies sectorielles capables d’améliorer les indicateurs de développement.
Bouderbala a insisté sur la création de la richesse, la modernisation de l’administration et le développement d’une économie plus diversifiée et plus résiliente.
Il est nécessaire de poursuivre la révolution législative pour traduire les dispositions de la Constitution dans les faits et mieux adapter les lois à l’esprit du siècle, a-t-il insisté.
Le président du Conseil national des régions et des districts Imed Derbali, a, pour sa part, souligné que le rôle des institutions dépasse l’examen des chiffres et la distribution des budgets pour se pencher sur les défis sociaux pressants.
Notre rôle consiste à faire en sorte pour que le citoyen ne se sente pas marginalisé ou exclus. Le budget de l’Etat doit, absolument, refléter les attentes de tous les citoyens et contribuer à l’amélioration de ses conditions de vie, a-t-il soutenu.