Anouar El Harathi, membre de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, a critiqué le débat autour des prix de l’huile d’olive, indiquant que la récolte officielle n’a pas encore commencé.
Selon lui, la qualité des olives récoltées actuellement n’est pas optimale, ce qui affecte la production. Il a souligné l’absence de certains exportateurs et la spéculation qui en découle, provoquant des fluctuations de prix, actuellement entre 14 et 19 dinars par litre.
Malgré cela, les prévisions montrent que les prix devraient se stabiliser à des niveaux comparables à l’année précédente.
El Harathi, lors de son intervention sur ExpressFM, a critiqué les déclarations du directeur de l’Office National de l’Huile, estimant qu’elles ont perturbé le marché. Il a également abordé les difficultés d’accès au financement pour les agriculteurs et l’impact potentiel de la baisse de la demande locale.
Sur le marché international, il prévoit une meilleure visibilité des prix en décembre, jugeant favorables les prix actuels pour l’exportation.
La saison de récolte devrait débuter le 16 novembre, mais les coûts de production élevés et le manque de main-d’œuvre freinent certains producteurs.
El Harathi a ainsi appelé l’ONH à réunir les parties prenantes pour dynamiser la promotion de l’huile d’olive tunisienne.