Le ministère des Affaires religieuses œuvrera à réduire “autant que possible” les frais et charges afférents à la saison de pèlerinage 2025, a promis le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali.
Répondant aux interrogations des députés des deux chambres parlementaires lors de la plénière de mardi dédiée à l’examen de la mission de son département, le ministre a souligné que le ministère œuvre sans relâche à éviter les problèmes survenus lors de la précédente saison de pèlerinage.
Il a, dans ce sens, fait état d’une série de réunions avec les ministères concernés et la Société des Services nationaux et des Résidences afin d’œuvrer de concert à garantir la réussite de la saison de pèlerinage de 2025.
Évoquant la question de la vacance aux postes de cadres religieux au sein de quelques mosquées, le ministre a avoué la difficulté de combler ces postes vacants en raison de la désaffection à l’égard de ces fonctions. Il a, en contrepartie, réaffirmé l’engagement du département à sensibiliser les cadres religieux et à promouvoir leurs connaissances à travers des cycles de formation au sein de l’Institut supérieur de théologie.
S’agissant de la stratégie du département en matière de promotion du discours religieux et des médias opérant dans ce secteur, le ministre a tenu à souligner que le ministère n’a de cesse d’exhorter les imams prédicateurs à choisir consciencieusement les thèmes à évoquer lors des sermons de vendredi et à accorder une attention particulière aux sujets d’intérêt public loin des impositions ou des diktats.
Le ministre s’est, par ailleurs, félicité de la participation de son département à la composition du Conseil Supérieur de l’Education. Une mesure, a-t-il dit, qui ne manquera pas de permettre à son ministère de formuler des recommandations au sujet de l’éducation des générations à venir.
Traitant de la question de la construction des mosquées, le ministre a tenu à préciser que son département est habilité seulement à accorder les autorisations et non à procéder par lui même aux travaux de construction et dispose à ce titre d’un droit de regard sur les activités des commissions régionales concernées par ce dossier.