Des représentants de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) ont indiqué mardi, que le projet de loi de Finances au titre de l’année 2025, ne comporte pas des mesures incitatives à l’investissement ni à la protection du climat des affaires, et il ne garantit pas la stabilité fiscale et financière.
La modernisation de l’économie passe par l’intégration de l’économie parallèle et par l’appui aux entreprises privées qui jouent pleinement leur rôle, en matière de promotion de l’exportation et de l’emploi, ont-ils souligné, lors d’une séance d’audition commune, du Président de l’UTICA, Samir Majoul et de la délégation qui l’accompagne, tenue mardi, entre la commission de Finances et du budget à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et celle du Conseil national des régions et des districts (CNRD), sur le projet de loi de finances de 2025.
Ils ont appelé à une révision radicale du système fiscale appliqué sur les personnes physiques et celui sur les sociétés, considérant que les taux d’imposition en vigueur, en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devraient être révisés, car ils sont des pourcentages irraisonnables, lit-t-on dans un communiqué publié par l’ARP.
Les représentants de l’organisation patronale ont présenté des propositions d’amendement, tel que l’allégement de la fiscalité sur l’investissement local. Il s’agit également des recommandations relatives à des mesures de promotion de l’exportation et d’attraction des investisseurs étrangers.
Ils ont aussi mis l’accent sur l’importance de valorisation des déchets industriels, en vue de renforcer l’économie circulaire.
Les représentants de l’organisation patronale ont plaidé, par la même occasion, pour l’amendement de l’article 31 du projet de loi de Finances pour assurer l’équité fiscale, et l’article 32, en créant un impôt temporaire sur les bénéfices réalisées en 2025, sans introduire des modifications sur le barème d’imposition appliqué sur les sociétés, en plus de l’inapplication de l’impôt sur le chiffre d’affaires mais plutôt sur les bénéfices réalisées.