Les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), ont exprimé lors de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de budget de l’État pour l’année 2025, au Palais du Bardo, leur mécontentement quant à la poursuite du blocage d’un grand nombre de projets de développement dans les régions. Ils ont fait savoir, à cette occasion, que la valeur de ces projets s’élève à environ 20 milliards de dinars.
Les députés ont évoqué lors de l’examen du budget du ministère de l’économie et de la planification pour l’année 2025, les entraves et le développement faible dans les différentes régions, notamment, dans les régions intérieures du pays à l’instar le projet de l’eau dans le bassin minier et le projet de construction de l’usine de production du Triple Superphosphate “projet Mdhilla 2” ainsi qu’un certain nombre de projets de santé malgré que ces zones regorgent des richesses naturelles et archéologiques.
Ils ont considéré que la réduction du budget consacré au développement dans un certain nombre de régions qui souffrent de plusieurs problèmes, dont le chômage, l’absence d’assainissement et d’eau potable, outre la détérioration de l’état de l’infrastructure, notamment, des écoles, accentuera les disparitions régionales.
Les députés ont dans ce cadre appelé le ministère à procéder à l’aménagement de l’infrastructure dans les régions, pour inciter l’investissement privé et les initiatives privées et limiter, par conséquent, les disparités régionales, estimant que la faiblesse du développement régional est la cause principale de la prolifération du phénomène de l’exode rural et de l’immigration irrégulière .
Ils ont appelé à l’impératif de simplifier les procédures administratives et à renoncer au système des autorisations pour attirer l’investissement.
Les députés ont mis l’accent sur l’impératif d’attirer les investisseurs étrangers, à travers la diplomatie économique, dont le rendement est modeste.