La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le ministère tunisien de l’Économie et de la Planification ont organisé un atelier visant à maximiser l’impact des envois de fonds des migrants tunisiens sur le développement national. Cet atelier a réuni environ 60 représentants de diverses institutions publiques et privées pour explorer les moyens d’optimiser l’engagement de la diaspora tunisienne dans les efforts de développement.
Ce projet, inscrit dans le programme de la CEA sur le lien entre migration et développement, soutient la Tunisie dans l’intégration des contributions de la diaspora dans les stratégies socio-économiques nationales. Malgré les défis mondiaux comme la pandémie de COVID-19, les transferts de fonds restent une source de financement stable et vitale pour la Tunisie, a déclaré Arnauld Péral, Coordonnateur résident de l’ONU en Tunisie.
Samia Hamouda de la CEA a souligné la nécessité d’une coordination efficace entre les institutions pour maximiser les avantages des envois de fonds, tandis que Tarek Bouhlel du ministère tunisien a affirmé que le plan national 2025-2030 intégrera pour la première fois ces fonds comme levier de développement.