Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 41% à fin septembre 2024 contre 49% à fin septembre 2023, selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Alors que, sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 31% à fin septembre 2024 contre 38% durant la même période de 2023.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin septembre 2024, un déficit de 4,1 Mtep enregistrant, ainsi, une hausse de 13% par rapport à la même période 2023, et ce, en comptabilisant la redevance.

Selon l’observatoire, les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,9 Mtep à fin septembre 2024, enregistrant ainsi une baisse de 16% par rapport à la même période de l’année précédente.

Et d’expliquer que cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 69% de la totalité des ressources d’énergie primaire, a indiqué le rapport sur la conjoncture énergétique pour septembre 2024.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) représente 2% des ressources primaires à fin septembre 2024.

A signaler que la redevance sur le transit du gaz algérien a enregistré une baisse de 8% à fin septembre 2024 par rapport à fin septembre 2023.

Légère baisse de 1% de la demande d’énergie primaire

Pour la demande d’énergie primaire, elle a enregistré une légère baisse de 1% entre fin septembre 2023 et fin septembre 2024.

En effet, la demande du gaz naturel a diminué de 3% et celle des produits pétroliers, par contre, a enregistré une légère hausse de 1%. L’observatoire a noté que la demande du gaz naturel a diminué de 3% suite à la limitation des achats du gaz algérien.

Et pour faire face et couvrir la totalité de la demande nationale en électricité, la STEG s’est orientée vers l’importation d’électricité.

La structure de la demande des énergies primaires est restée quasiment stable entre fin septembre 2024 et la même période en 2023. La part des produits pétroliers dans la demande s’établit à 48%, tandis que celle du gaz naturel atteint 51 %.