Les interventions des députés des deux chambres parlementaires se sont articulées, mardi dans le cadre de l’examen du budget de 2025 du ministère des affaires sociales autour de plusieurs questions liées au manque « flagrant » en spécialistes et assistants sociaux, à la nécessité de rapprocher les unités des médicaments spécifiques aux citoyens dans les régions, à l’unification des régimes de pensions de retraite au niveau de toutes les caisses sociales et à l’appui financier.
Lors de la plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil des districts et des régions, plusieurs députés ont évoqué le « manque flagrant » en assistants sociaux, appelant à soutenir ce corps avec les ressources humaines nécessaires dans les différentes régions et à les faire bénéficier de l’avancement professionnel.
Un certain nombre de députés ont transmis les doléances des citoyens concernant les difficultés de se rendre aux officines de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) qui délivrent les médicaments spécifiques, appelant également à rapprocher ces services des citoyens pour leur éviter les longues files d’attente et l’encombrement.
D’autres députés ont soulevé la question du refus par la Cnam de prendre en charge certains médicaments et traitements spécifiques après l’étude du dossier, notamment en ce qui concerne les maladies cancéreuses, appelant à cet égard à élargir la liste des médicaments pris en charge par la Caisse, à contrôler les prestataires de services et à exempter les familles nécessiteuses des dettes contractées dans les établissements de santé publics.
Les interventions des députés ont également porté sur la nécessité d’unifier le régime des pensions de retraite, appelant à réduire la charge fiscale des retraités et de revoir le cadre juridique relatif à l’indemnité accordée aux retraités sur la base de la loi n° 2 de 1972 en date du 15 février 1972.
En ce qui concerne la régularisation du statut des ouvriers des chantiers, un certain nombre de députés ont suggéré de les intégrer dans plusieurs spécialités et de renforcer leur capacités à travers des formations continues.
Un certain nombre de députés ont souligné la nécessité de réviser les cartes de soins gratuits et les allocations fournies aux familles démunies qui ne sont plus adaptés aux exigences économiques, appelant à améliorer la couverture sociale et la qualité des services pour les adapter à certaines professions.
Un certain nombre de députés ont également abordé le déficit des caisses sociales, suggérant de réviser le système de sécurité sociale, d’actualiser les textes juridiques et de diversifier les sources de financement pour assurer leur pérennité.
La question des personnes handicapées a été abordée par un grand nombre de députés qui ont appelé à la nécessité de fournir les outils de travail et de doter les centres de réhabilitation des personnes handicapées et les centres d’éducation spécialisée du personnel qualifié, soulignant l’importance d’améliorer la qualité des services, d’assurer le contrôle et le suivi dans ces centres et de les soutenir financièrement afin qu’ils assument leur rôle dans les meilleures conditions.