Les moyens de renforcer le contrôle exercé par la Cour des comptes, la célérité dans le traitement des dossiers et la digitalisation sont autant de questions débattues par les députés lors de l’examen de la mission spéciale de la cour des comptes pour 2025.

Ils ont également discuté des relations de la cour avec le Législatif et l’Exécutif.

Prenant la parole, le député Ahmed Bennour a exhorté le chef de l’Etat et l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) à donner leur aval à la cour pour qu’elle effectue des missions de contrôle à leur demande.

Dans ce contexte, il a appelé le président de la République à autoriser une mission de contrôle urgente visant à couvrir l’action de la cour durant la période allant de 2011 jusqu’au aujourd’hui.

Il a critiqué à ce propos le rôle du Parlement en la matière qui, a-t-il dit, exerce un contrôle « fictif » sur le travail de la Cour.

D’autres députés ont plaidé en faveur de la « publication régulière » des rapports d’audit émis par la Cour des comptes de manière à ce qu’ils soient accessibles au large public.

La question de la digitalisation des méthodes de travail de la Cour a été soulevée lors de cette plénière.

Ils ont à ce titre souligné que la digitalisation et la modernisation des méthodes de travail de la Cour n’est plus une « option » et qu’il s’agit plutôt d’une « nécessité », appelant à renforcer ses moyens humains et financiers.

Selon la 1e présidente adjointe de la Cour des comptes, Fadhila Gargouri, le budget de la Cour pour 2025 s’élève à 34 MD, soit une hausse de 3 %.

Un budget qui ne permettra pas à la Cour d’effectuer des recrutements pour la période à venir, a-t-elle regretté