Le Comité international olympique va distribuer 6,8 milliards de dollars (6,46 milliards d’euros) au titre de l’olympiade 2021-2024, une hausse de 12% par rapport au cycle précédent, a annoncé mardi son porte-parole Mark Adams.

“Malgré la situation économique difficile”, marquée par la pandémie de Covid-19 qui a entraîné un report d’un an des JO-2020 de Tokyo, finalement tenus à huis clos, l’organisation va même augmenter de 45% ses subsides par rapport à la période 2009-2012, selon M. Adams.

Les revenus du CIO, principalement tirés des droits TV et de son programme TOP de sponsors internationaux, sont redistribués à 90%, 10% servant à faire tourner l’organisation de Lausanne, selon ses rapports annuels.

L’instance olympique finance les fédérations internationales présentes aux JO d’été et d’hiver, ainsi que les 206 comités nationaux olympiques, contribue pour 50% au budget de l’Agence mondiale antidopage, et participe à l’organisation des JO et des Jeux olympiques de la jeunesse.

A l’horizon 2032, le CIO a “déjà sécurisé des revenus commerciaux de 13,5 milliards de dollars” (12,83 milliards d’euros), selon Mark Adams, soit 7,3 milliards jusqu’aux JO-2028 de Los Angeles, et déjà 6,2 milliards pour l’olympiade suivante, qui se terminera par les JO-2032 de Brisbane en Australie.

“Cela démontre clairement que la marque olympique est plus forte que jamais et que l’intérêt de l’association commerciale avec le CIO ne fait que croître”, a affirmé le porte-parole, résumant le rapport fait un peu plus tôt à la commission exécutive par le responsable de la commission des finances.

Ces chiffres signifient aussi que le prochain président de l’instance de Lausanne, qui sera élu lors de la 144e session en Grèce du 18 au 21 mars prochain, entamera son mandat avec une situation financière prospère.

Le vainqueur du scrutin, parmi sept candidats – un record dans l’histoire olympique – succèdera en juin 2025 à l’Allemand Thomas Bach, qui dirige le CIO depuis 2013 et ne peut plus se représenter.