L’Institut s’emploie à pérenniser le partenariat entre les décideurs nationaux, les chercheurs universitaires ainsi que les chefs d’entreprise. Soit, une participation active au renouveau managérial.
Heureuse coïncidence pour l’IACE. Lors de son speech au panel d’ouverture officielle des Journées de l’Entreprise de Sousse (JES), Amine Ben Ayed président de l’IACE, relevait que la 38édition des Journées survient l’année où l’Institut célèbre son quarantième anniversaire. Quarante ans au service de l’entreprise et du dialogue entre le Public et le Privé. Trajectoire vertueuse car génératrice des meilleures pratiques managériales. Et fructueuse car elle débouche sur une coopération élargie, entre les milieux d’affaires au niveau de la région.
Neutralité et objectivité
La 38 édition, comme de coutume s’est tenue sous le haut patronage du Président de la République. C’est le signe que les travaux de l’IACE ont constamment mérité des égards de l’Etat, rappelle Amine Ben Ayed, en considération de leur approche objective. Et à la fois citoyenne. L’inauguration officielle des JES a été assurée par le Chef du Gouvernement, Kamel Maddouri en présence de Ramdhane Abou Jennah, Vice premier ministre libyen, invité d’honneur des Journées. En clair l’IACE apporte sa touche d’expertise afin d’enrichir le dialogue entre les milieux d’affaires et les pouvoirs publics tout en valorisant la touche du management national. En effet les chefs d’entreprise gardent bon moral contre mauvaise conjoncture internationale. Ils croient que chaque difficulté recèle une opportunité. Ce qui n’est pas chose aisée. Mais c’est là une conviction professionnelle. Et une obligation managériale car c’est à ce prix que l’entreprise entretient sa résilience, moteur de sa compétitivité.
S’adapter au changement
Le climat d’affaires mondial n’est pas de tout repos. Les changements géopolitiques s’enchainent entrainant un bouleversement des échanges commerciaux. La perturbation des monnaies, des marchés et la remise en cause du credo du libre-échange heurtent l’agenda des chefs d’entreprises. Qu’importe, il faut s’accrocher scande avec résolution Amine Ben Ayed. L’économie internationale est en pleine turbulence. Et, envers et contre toutes ces contrariétés Les entreprises tunisiennes en arrivent à se résoudre à composer avec le retour du protectionnisme. Et garder la tête hors de l’eau. Il relève avec soulagement que le pays ne manque pas de répondant. En effet en plein effort de mise en place d’un nouveau modèle de développement le pays fait feu de tout bois. Amine Ben Ayed relève que 39 chercheurs tunisiens ont été choisis parmi le collectif des chercheurs les plus influents dans le monde. Et, l’IACE, pour sa part ne manque pas d’allant. Dans la foulée il annoncé l’ouverture imminente d’un bureau de l’AICE en Libye.