Hadi Al-Bahra, leader des groupes armés syriens en exil, a déclaré aujourd’hui, en marge du Forum de Doha, que la Syrie devait entamer une période de transition de 18 mois afin de garantir un environnement « sûr, neutre et calme » propice à l’organisation d’élections libres.
Dans un événement marquant pour le Moyen-Orient, des combattants syriens ont pris le contrôle de la capitale Damas ce dimanche, forçant le président Bachar Al-Assad à fuir après une guerre civile qui a duré 13 ans, mettant ainsi fin à des décennies de domination de sa famille.
Cette avancée éclair a suscité de vives inquiétudes dans les capitales arabes, alimentant les craintes d’une nouvelle vague d’instabilité dans la région. Elle a également soulevé des questions sur la capacité des combattants à assurer une transition ordonnée du pouvoir.
Hadi Al-Bahra, président de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l’opposition syrienne, a souligné la nécessité de rédiger un projet de constitution dans un délai de six mois, suivie d’un référendum qui constituera la première élection dans ce cadre.
« La constitution définira si la Syrie adoptera un système parlementaire, présidentiel ou mixte. Sur cette base, des élections seront organisées, et le peuple choisira son dirigeant », a-t-il expliqué.
Al-Bahra a également affirmé que les groupes armés ont demandé aux fonctionnaires de continuer à occuper leurs postes jusqu’à ce que le transfert du pouvoir soit achevé, en les rassurant qu’aucun mal ne leur serait fait.