10 accords de principe ont été octroyés, mardi, par le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie pour des projets d’énergie solaire photovoltaïque, d’une capacité totale de 17 mégawatts d’une valeur d’investissement d’environ 40 millions de dinars.
Les contrats relatifs à ces projets ont été signés par le PDG de la Société Tunisienne d’Electricité et du Gaz (STEG) Fayçal Trifa et les investisseurs privés, en présence du Secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane.
Il s’agit des projets de la catégorie 1 mégawatt au prix de 217 millimes par kilowattheure, 2 mégawatts au prix de 201 millimes par kilowattheure et 10 mégawatts au prix de 143 millimes par kilowattheure.
Ce premier lot de projets sera réalisé sur 12 et 15 mois à sidi Bouzid et Médenine et devront entrer en exploitation fin 2026/début 2027, a fait savoir Chouchane, rappelant qu’ils s’inscrivent dans le cadre du cinquième appel à projets du régime des autorisations lancé, le 14 octobre 2024.
La capacité totale des projets attribués est limitée à 200 MW et les demandes soumises seront traitées par ordre d’arrivée selon la date de dépôt, a-t-il expliqué. Et d’ajouter que la date limite de réception des demandes a été fixée au 31 janvier 2025.
Il a fait savoir que cet appel a été lancé suite à l’introduction de certaines réformes dont la révision du contrat type de vente à la STEG et la fixation des prix d’achat de l’électricité produite par les projets de production d’électricité à partir de l’énergie solaire photovoltaïque assujettis à une autorisation, conformément aux arrêtés du ministère de l’Industrie du 9 octobre.
La Tunisie vise atteindre une part de 35% des Energies Renouvelables du mix énergétique, à l’horizon 2030, soit une capacité totale de 4800 mégawatts.
Pour atteindre ces objectifs, la Tunisie a mis en place un nouveau cadre réglementaire à travers la promulgation, en 2015, de la loi 2015-12 relative à la production de l’électricité à partir des énergies renouvelables à travers trois régimes réglementaires; à savoir le régime d’autoproduction, le régime des autorisations via des appels à projets et le régime des concessions par appels d’offres.
A noter que le régime des autorisations consiste à réaliser des projets de moyenne taille d’une puissance inférieure aux seuils fixés par l’article 14 du décret n°2016-1123 à savoir 10MW pour le solaire, 30MW pour l’éolien, 15MW pour la biomasse et 5MW pour les autres sources d’ER.