Un sommet technologique ayant pour thème “Accélérer l’intelligence au service de l’éducation” a été organisé mardi à Tunis par le centre de calcul El-Khawarizmi, relevant du ministère de l’enseignement supérieur en coordination avec la société Huawei, fournisseur global de solutions dans le domaine des technologies de la communication.
Cette rencontre a permis de mettre en lumière les solutions technologiques avancées et leur rôle déterminant dans la transformation numérique.
A cette occasion, le ministre des technologies de la communication Sofiène Hemissi a indiqué que le secteur de éducatif constitue “un pilier fondamental du développement de la Tunisie et de son capital humain”, soulignant que les transformations technologiques et en particulier l’intelligence artificielle s’imposent en tant que composantes essentielles du changement économique et social.
Il a précisé que ce sommet technologique constitue une opportunité idoine pour l’échange d’expériences entre les spécialistes de plusieurs pays, dans le cadre du renforcement de la coopération internationale, relevant le rôle des technologies modernes dans la consolidation du processus éducatif et de la qualité de la recherche scientifique à travers des outils développés tels que l’intelligence artificielle, l’internet et les services Cloud.
De son côté, le vice président de Huawei pour la région de l’Afrique du Nord a souligné l’engagement de son entreprise à appuyer la numérisation de l’enseignement en Tunisie à travers les programmes de coopération avec le gouvernement et les établissements universitaires, notant que Huawei a équipé un nombre de centres éducatifs par les services cloud et s’emploie en collaboration avec 14 universités à favoriser l’accès aux technologies modernes, dans le but de renforcer l’intelligence artificielle dans le secteur de l’enseignement.
Pour sa part, la directrice du centre de calcul El-Khawarizmi Saoussen Krichène a affirmé que cette rencontre illustre la volonté de la Tunisie d’être au diapason du progrès numérique à même de hisser le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Par ailleurs, le directeur général de l’organisation arabe des réseaux de recherche et d’éducation a souligné l’importance de mettre en place des réseaux de recherches solides qui permettent de renforcer la coopération à l’échelle régionale et internationale, relevant la disposition de son organisation à soutenir la Tunisie et les autres pays arabes dans le but de promouvoir l’infrastructure éducative et de la recherche.