La zone industrielle de Kasserine, située en contrebas de Djebel Châambi (déclaré zone militaire fermée depuis 2013), est confrontée à de nombreux problèmes et difficultés en raison d’un emplacement critique, souvent associé au phénomène du terrorisme.
Un problème qui a contraint les investisseurs, tant tunisiens qu’étrangers, à renoncer à l’investissement dans le cadre de ce site industriel, selon le responsable de la gestion et de la maintenance de la zone industrielle, Rochdi Benani.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a précisé qu’une proposition avait été soumise à l’examen de la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, qui a récemment visité la zone industrielle, outre une correspondance adressée au Président de la République, afin de mettre en place des mesures spécifiques au profit de cette zone.
Créée en 2001, ladite zone industrielle comptait 37 entreprises dans divers secteurs d’activités et employait plus de 3000 travailleurs, actuellement, 13 entreprises seulement y sont implantées pour 600 travailleurs, a-t-il déploré.
Il a insisté sur la nécessité pour les autorités compétentes d’intervenir, afin d’entrevoir des solutions adaptées à la zone industrielle de Kasserine, et encourager les investisseurs à s’y installer.