Dédié au film documentaire, le Festival cinématographique international MyFirstDoc in Tunisia fête en cette fin d’année sa 7ème édition du 24 au 27 décembre 2024 avec une sélection de 22 films documentaires réalisés par des auteurs émergents en provenance de 15 pays pour donner à voir le meilleur de la jeune création documentaire, chaque fois renouvelée et enrichie de nouveaux styles, de nouvelles formes de narration et d’esthétiques, en prise avec le monde d’aujourd’hui.
Organisé par l’Association Cinéma Documentaire tunisien, le festival propose une programmation diversifiée composée de films aux couleurs de la Tunisie, l’Algérie, du Bahreïn, de Belgique, d’Egypte, des Etats-Unis d’Amérique, de France, du Japon, de Jordanie, de Liban, de la Macédoine, du Maroc, de Russie, de Serbie, de Suisse et du Yémen avec une programmation qui invite à une balade sensorielle, culturelle et patrimoniale et qui s’étalera sur quatre jours à la Cinémathèque Tunisienne, mais aussi dans les régions : Bizerte, Djerba, Gabes et Nabeul.
Les films sélectionnés se présentent dans leur diversité comme des voyages à travers tous les continents, de la recherche de l’identité et des rapports entre les générations, entre la culture traditionnelle et la modernité, aux transformations de nos vies suite aux crises économiques et écologiques.
Des réalisateurs proposent aussi des voyages sous le signe de la danse, à travers différentes pratiques musicales de transe d’hier et d’aujourd’hui, d’autres donnent à voir comment le dévouement pour le théâtre populaire peut être considéré par les acteurs comme un mode de vie.
Plusieurs des films sélectionnés mettent en avant la passion des animaux et les liens exceptionnels que les humains développent avec eux. Certains films abordent les nouvelles précarités économiques et culturelles des immigrés partis ou chassés de leurs pays, quand exils et migration intérieure se rejoignent. Des films qui font découvrir les nouveaux usages des communications virtuelles et comment leurs liens avec le monde robotique peuvent soulever la question de l’humanité.