Alors que les impacts climatiques s’intensifient et frappent les plus pauvres de la planète, le rapport sur “Le déficit d’adaptation 2024 : Contre vents, marées et flammes”, constate que les nations doivent accroître considérablement leurs efforts d’adaptation au climat, en commençant par s’engager à agir sur le plan financier.

Le rapport constate que les progrès en matière de financement de l’adaptation ne sont pas assez rapides pour combler l’énorme écart entre les besoins et les flux, ce qui contribue à un retard persistant dans les efforts de planification et de mise en œuvre de l’adaptation.

Les flux de financement public international de l’adaptation vers les pays en développement sont passés de 22 milliards de dollars US en 2021 à 28 milliards de dollars US en 2022 : la plus forte augmentation absolue et relative en glissement annuel depuis l’Accord de Paris.

Cela reflète les progrès réalisés dans le cadre du Pacte de Glasgow sur le climat, qui exhortait les nations développées à au moins doubler le financement de l’adaptation aux pays en développement par rapport aux 19 milliards de dollars US (niveaux de 2019) d’ici 2025.

Cependant, même en atteignant l’objectif du Pacte de Glasgow sur le climat, le déficit de financement de l’adaptation, estimé entre 187 et 359 milliards de dollars par an, ne serait réduit que d’environ 5%, selon le rapport.