La restructuration des établissements en charge du secteur du patrimoine a été au centre d’une réunion tenue, jeudi, au siège du ministère des Affaires Culturelles.

Présidée par la ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi, la réunion a eu lieu en présence de la Directrice générale du patrimoine, du Directeur général de l’Institut National du patrimoine (NP), du Directeur général de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) ainsi qu’un certain nombre de cadres au ministère.

Selon un communiqué de son département, publié en fin d’après-midi, la ministre a souligné un projet qui vise à fixer la responsabilité qui incombe à toutes les parties en charge du patrimoine. Le but étant d’éviter les chevauchements des tâches et de simplifier les procédures administratives, à même de rationaliser la gestion et permettre une meilleure gouvernance du secteur du patrimoine en lui accordant l’intérêt nécessaire afin de le préserver pour les générations futures, a-t-elle expliqué.

Les participants à la réunion ont examiné un certains nombre d’initiatives se rapportant notamment au cadre juridique qui permettrait la fusion des divers établissements en charge du patrimoine en un seul établissement, tout en s’inspirant d’expériences similaires. Ils ont notamment soulevé les avantages et les conséquences que puisse engendrer la fusion, se rapportant surtout à la gestion des ressources financières et humaines dans le secteur.

À cet égard, la ministre a appelé les dirigeants des établissements et les cadres de son département en charge du patrimoine à soumettre des initiatives claires basées sur des études artistiques et techniques qui tiennent compte des contraintes évoquées.