Jendouba : Des terrains domaniaux alloués à des projets publics et privés

Des décisions d’affectation de terrains domaniaux situés dans le gouvernorat de Jendouba ont été remises, vendredi, par le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, Wajdi Hedhili, aux ministères de l’Intérieur, des Affaires culturelles, et de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées pour la réalisation de leurs projets dans la région.

Ces projets concernent les délégations de Fernana, Jendouba sud, Balta Bouaouan et Aïn Draham. Le ministre a, également, délivré une attestation de main levée à un bénéficiaire d’un terrain domanial après avoir accompli les procédures administratives et juridiques.

Présidant une séance de travail tenue au siège du gouvernorat, le ministre a souligné que la régularisation des situations foncières complexes, demeure un enjeu majeur pour son département étant donné l’impact direct de ce dossier sur le développement et l’investissement dans le pays.

Il a, également, évoqué les problématiques relatives au secteur des carrières, s’engageant à œuvrer à résoudre les problèmes enregistrés dans le secteur et les questions foncières entravant la réalisation des projets publics.

Le ministre s’est, par ailleurs, engagé à examiner les obstacles freinant la réalisation des projets de la future zone touristique du “Col des Ruines” à Aïn Drahem, de l’autoroute reliant Boussalem aux frontières algériennes et de la zone industrielle d’El Roumani.

Il a, en outre, rappelé que le ministère des domaines de l’Etat a mobilisé le foncier nécessaire à la construction de 87 logements sociaux outre la mobilisation de 12 hectares pour l’aménagement d’une zone industrielle dans la région de Ben Bechir et de 120 hectares destinés à la zone industrielle d’El Roumani dans le gouvernorat de Jendouba. Du foncier a aussi été mis à la disposition des collectivités locales dans les municipalités de Boussalem et Tabarka.

Par ailleurs, 10 hectares ont été alloués au projet d’extension d’une unité de fabrication de composants automobiles dans la zone industrielle El Ertiyah 2, qui a été confié à une société japonaise, en plus du foncier mobilisé pour les projets de création d’un marché moderne dans la municipalité de Boussalem, d’un village artisanal dans la même municipalité et d’un entrepôt municipal à Tabarka. Un terrain domanial a également été affecté à la STEG dans la même ville.