Le programme de renforcement des capacités pour les organisations soutenant les startups en Tunisie “CoworkUp 4.0”, a été clôturé, mercredi, lors d’une cérémonie organisée, à Tunis, par la GIZ.
“CoworkUp 4.0”, est soutenu par l’initiative “Emploi décent pour une transition juste”, du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement et mis en œuvre par la GIZ Tunisie avec le soutien d’ANIMA Investment Network.
L’objectif global du programme est de renforcer l’économie dans les régions et de créer des emplois durables.
30 organisations de soutien aux startups ont bénéficié de sessions de renforcement de capacités et 10 d’entre elles étaient sélectionnées pour bénéficier d’un accompagnement supplémentaire afin d’aider les jeunes entrepreneurs à dynamiser l’économie et à créer des emplois durables.
Intervenant à cet évènement, Tarek Cherif, président d’ANIMA Investment Network, a souligné le rôle des startups dans l’économie tunisienne, relevant qu’il est nécessaire de déployer tous les efforts pour réussir les expériences des jeunes tunisiens dans plusieurs domaines, notamment ceux liés à la technologie. “Le succès des startups est devenu un indicateur de réussite de l’économie de tout pays”, a-t-il dit.
Cherif a aussi souligné la nécessité de promouvoir l’activité et la production des startups en dehors de la Tunisie et de les aider à se mettre en réseau, au niveau international pour promouvoir leur production et accéder au financement.
Il a rappelé, par la même occasion, que le réseau “ANIMA” comprend 70 organisations de 35 pays à travers le monde. le réseau va organiser un événement majeur en juin 2025, pour soutenir les startups et promouvoir leurs activités en dehors de la Tunisie.
Pour sa part, Tarek Triki, Directeur Général du fonds de gestion “Smart Capital”, a souligné que bien qu’il soit “très important”, le travail effectué par les structures et institutions d’appui aux startups pour les soutenir durant la période écoulée, n’est pas suffisant. “Il faut coopérer avec les fonds de financement de ces startups pour plus d’efficacité”, a-t-il recommandé.
Triki a affirmé que l’objectif était d’atteindre 1000 startups à la fin de 2024, un chiffre qui a été atteint avant la fin de la même année. “Donc, le statut des startups en Tunisie est bon et ne connaît pas de contraction”, a-t-il conclu.