Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré, jeudi, à Rome, dans le cadre de sa visite de travail de deux jours en Italie, les 15 et 16 janvier courant, le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu.

Cité dans un communiqué du département publié sur sa page officielle Facebook, le ministre a souligné l’importance de renforcer le partenariat stratégique entre la Tunisie et la FAO afin de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire, faisant part de l’estime et considération que voue la Tunisie à l’organisation onusienne pour ses efforts déployés dans ce domaine et son rôle en tant que partenaire actif dans la lutte contre la faim et la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) 2030.

Dans ce contexte, le chef de la diplomatie tunisienne a réitéré le soutien de la Tunisie aux efforts de la FAO et de ses membres pour contribuer à mettre sur pied les fondements d’un monde plus juste et plus durable, exhortant à ce titre à la nécessité de renforcer les mécanismes d’action multilatéraux afin de faire face aux défis sans cesse grandissants auxquels le monde est confronté, dont notamment le défi climatique, les crises sanitaires, les conflits armés et la pénurie d’eau.

Autant de défis qui constituent menace à la sécurité alimentaire de plusieurs millions de personnes, a regretté Nafti, appelant à la nécessité de déployer un surcroit d’efforts au niveau collectif afin d’identifier les solutions idoines à ces questions de taille.

Lors de cette réunion, Nafti a saisi l’occasion pour rappeler l’initiative lancée par la Tunisie visant à proclamer l’année 2025, « année du renforcement de l’action multilatérale et de la consolidation de la coopération et du partenariat avec le système des Nations Unies ».

Pour sa part, le Directeur général de la FAO a fait part de sa satisfaction du niveau de coopération atteint entre l’organisation onusienne et la Tunisie, mettant l’accent sur la nécessité de raffermir la concertation et la coordination entre les deux parties afin de relever les défis qui se posent.