La Fédération régionale des producteurs de tomates (FRPT) destinées à la transformation à Nabeul, a appelé à fixer le prix référentiel du kilo de tomate qui ne doit pas être inférieur à 320 millimes.
Le secrétaire général de la fédération, Mohamed Ben Hassen, a indiqué à l’Agence TAP que le tarif référentiel n’a pas été révisé depuis plus de deux ans, malgré le coût élevé de production et les pertes financières à la charge des agriculteurs, dont plusieurs ont abandonné la filière.
Il a estimé que le prix référentiel actuel établi à 270 millimes et approuvé par les unités de transformation, “est illégal” dans la mesure où il a été fixé de manière unilatérale par ces mêmes unités de transformation”, incitant l’union des agriculteurs et l’UTICA à réviser conjointement ce tarif.
Ben Hassen a mis en exergue les difficultés auxquelles se confronte le secteur de transformation des tomates dont, notamment, la qualité des plants et la pénurie des pesticides, insistant sur l’importance de revoir la marge bénéficiaire et le coût des pesticides.
Dans ce sens, le secrétaire général a pointé l’absence de programmation en prévision de la campagne des semis de tomates (février-avril), sachant que les superficies programmées devraient atteindre 4 mille ha.
Le rendement de la tomate à l’hectare dans la région a baissé de 30 à 50 tonnes/ha alors que la production à l’échelle nationale est passée de 65% pour une superficie de 11 mille ha en 2017 à 30% pour une superficie de 4 mille ha, au cours trois dernières années.
La récolte des tomates débutera, en juin prochain, tandis que la région compte 14 unités de transformation, d’après la même source.