«Etant donné que les transactions par chèques seront réduites, après l’adoption de la nouvelle Loi, il faut identifier, aujourd’hui, d’autres alternatives permettant au citoyen d’effectuer ses achats », a indiqué Faycel Azzouz, directeur financier et administratif dans une polyclinique privée.
Intervenant lors d’une rencontre, organisée, mercredi, par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), sur le thème « La nouvelle loi sur les chèques… les répercussions sur les grands surfaces et les polycliniques privées », Azzouz a indiqué que la solution consiste à favoriser l’utilisation des cartes bancaires, et ce, en permettant au citoyen de se procurer les montants nécessaires.
Il a estimé, en outre, qu’il serait nécessaire d’améliorer les prestations d’assurance maladie, appelant les sociétés d’assurance à offrir de nouveaux produits en la matière, adaptés aux besoins des différentes catégories sociales.
« Parallèlement, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) doit mettre en place des cartes électroniques au profit de tous les affiliés, afin que le prestataire de services puisse vérifier si le citoyen est éligible à la couverture sociale ou non.
De son côté, le directeur général adjoint d’un grand surface, Walid Zouaghi, a affirmé que cette nouvelle mesure permettra de rationaliser les achats des citoyens, surtout face au problème de l’inflation.
En ce qui concerne les mécanismes de paiement, il a noté que le recours aux cartes bancaires aura des répercussions financières sur le citoyen, dans la mesure où les montants attribués par les banques à leurs clients se présentent comme des crédits, d’où la nécessité de payer des intérêts supplémentaires.
Il est à noter que les banques tunisiennes ont commencé, lundi, à recevoir les demandes d’obtention du nouveau chéquier, après avoir suspendu la distribution des anciens chéquiers, depuis le 13 janvier courant. Les nouveaux chéquiers seront mis à la disposition des clients avant le 2 février prochain.
Selon la loi n° 41 de 2024, la valeur maximale d’un chèque ne dépassera pas 30 000 dinars, et ce, à partir du 2 février, et il n’y aura pas de peine de prison pour les chèques sans solde dont la valeur ne dépasse pas 5 000 dinars.