Signature d’une convention entre la Tunisie et la BAD pour moderniser 188,9 km de routes

Une convention de financement d’un montant de 80,162 millions d’euros (270,9 MD) a été signée, vendredi après-midi, au Palais du gouvernement à la Kasbah, entre la Tunisie et la Banque Africaine de développement (BAD), pour mettre en œuvre la phase 3 du Programme de modernisation des infrastructures routières.

Cette convention a été signée par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, la ministre de l’Equipement et de l’habitat, Sarra Zaafrani et la Directrice générale adjointe pour l’Afrique du Nord de la BAD, Malinne Blomberg.

La troisième phase du projet de modernisation des infrastructures routières consiste notamment en le renforcement de 188,9 kilomètres de routes classées dans sept gouvernorats à savoir le Kef, Kasserine, Sousse, Sfax, Kairouan, Siliana et Gafsa. Elle couvre, également, la réalisation d’études d’impact environnemental et social, le suivi des travaux et l’élaboration des rapports d’audit des marchés.

La ministre de l’Equipement a, à cette occasion, souligné que la mise en œuvre de la troisième phase du projet de modernisation des infrastructures routières débutera au cours du premier trimestre de 2025, rappelant que la BAD avait également financé la première phase de ce projet qui a concerné 696 km de routes classées moyennant une enveloppe de 190 millions d’euros, ainsi que la deuxième phase sur 230 km (103 millions d’euros).

Au cours de la première phase, la BAD a contribué à la réalisation de 20 ouvrages d’art ( ponts) a-t-elle indiqué, rappelant que la banque est un partenaire stratégique de la Tunisie en matière de soutien aux infrastructures et a contribué depuis les années 90 à raison de 1,5 milliard d’euros à la réalisation de 13 mille kilomètres de routes et de 105 ponts tout au long du territoire national.

Évoquant les relations solides entre la Tunisie et la BAD qui datent de 1968, le ministre de l’Economie a, de son côté, considéré que le projet de modernisation des infrastructures routières permettra d’améliorer la qualité du réseau routier classé de Tunisie.

Il a ajouté que la troisième phase de ce projet s’inscrit dans le cadre d’une vision globale visant à consolider l’intégration économique entre les différentes régions du pays et à améliorer la circulation des biens et des personnes dans les différentes zones ciblées.

De son côté, Blomberg a déclaré que la troisième phase du projet favorisera la création de 1000 postes d’emplois directs dont 30% sont destinés aux femmes et contribuera à la relance de l’économie. Elle permettra aussi de désenclaver les régions intérieures et de renforcer les liaisons entre les différents gouvernorats tunisiens et avec la Libye.