FTFL’Assemblée générale extraordinaire élective de la Fédération Tunisienne de Football (FTF) s’est ouverte ce samedi à Tunis, réunissant 170 clubs sur les 174 ayant le droit de vote, sous la supervision de la FIFA et de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Kamel Idir, président du comité de normalisation désigné par la FIFA, a déclaré que son équipe avait respecté ses engagements en organisant ces élections dans les délais impartis, après 5 mois et 11 jours de gestion. Le comité a assuré la gestion quotidienne de la fédération, la révision des règlements électoraux et l’organisation du scrutin.

Cependant, le comité a été confronté à de nombreux défis, notamment un déficit financier de 8 millions de dinars, l’absence de la technologie VAR dans les matchs du championnat, et l’impossibilité de nommer un sélectionneur pour l’équipe nationale. Des tensions sont également apparues avec la démission de la direction nationale de l’arbitrage et une grève des arbitres, obligeant la FTF à recourir à des arbitres étrangers à la demande des clubs.

Idir a recommandé à la future direction de revoir l’organigramme de la fédération pour améliorer la gestion administrative, pointant du doigt l’absentéisme fréquent parmi les employés.

Trois candidats sont en lice pour la présidence de la FTF : Moez Nasri, Mahmoud Hammami et Jalel Tekaya. Les représentants des clubs sont invités à voter selon leur appartenance aux ligues, dans un climat de vigilance accrue de la part des instances internationales.

Cette élection est cruciale pour le futur du football tunisien, qui doit relever des défis financiers et sportifs afin de restaurer sa crédibilité et assurer un développement durable.