Le projet “compétences pour le commerce et la diversification économique” réalisé par l’organisation internationale du travail (OIT) en partenariat avec le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle avec l’appui de l’agence coréenne de coopération internationale a pris fin lundi.

La première étape de ce projet, qui avait démarré en 2020 dans trois pays à savoir la Tunisie, l’Algérie et le Maroc moyennant un coût global de 4 millions de dollars, a permis d’établir une feuille de route pour répondre aux besoins du marché de l’emploi en compétences.

Présidant la clôture de ce projet, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle Riadh Chaouad a souligné que cette feuille de route vise à instaurer un système national et sectoriel en vue de prospecter les besoins en compétences et de réduire l’insuffisance en main d’œuvre dans le secteur des métiers outre le renforcement de la coopération entre les différents intervenants à ce projet.

Il a indiqué que la première étape de ce projet a permis d’enregistrer des résultats probants basées sur une échelle des valeurs, dont notamment trois études dans les secteurs de l’huile d’olive, des dattes et du plastique, pour promouvoir les mécanismes de la formation professionnelle dans ces secteurs, ainsi que la réalisation d’une étude visant à développer les stratégies de création d’entreprise dans le domaine des services agricoles.

Le ministre a précisé que cette étape a permis également de développer les programmes de formation au profit des employés dans les entreprises du plastique dont la formation de 70 bénéficiaires en coopération avec l’UTICA.

Chaouad a annoncé que son département envisage de signer trois conventions sectorielles dans les domaines de l’hôtellerie, du textile, de confection et du plastique à travers une approche d’insertion professionnelle afin de développer les capacités des apprenants et satisfaire les besoins des entreprises.

De son côté, le directeur du bureau de l’OIT pour l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, Halim Hamzaoui a souligné l’importance de l’institutionnalisation des expériences afin d’élargir le champs des bénéficiaires de ce projet, en particulier parmi ceux qui ne bénéficient pas de formation professionnelle ou qui sont exposés à la migration irrégulière.

Pour sa part, la directrice du bureau de Tunis de l’agence Coréenne de coopération internationale a indiqué que ce projet vise essentiellement le renforcement de la compétitivité et la création d’opportunités d’emploi, la promotion des capacités dans les secteurs vitaux et l’échange d’expériences et des connaissances entre les trois pays.