Une rencontre-débat consacrée au secteur du théâtre, a été organisée, lundi, à la Cité de la Culture, sous la présidence de la ministre des Affaires Culturelles, Amina Srarfi.
La rencontre à laquelle ont pris part les professionnels dans le secteur du théâtre et les cadres au sein de son département, a permis d’échanger sur les préoccupations et attentes des hommes de théâtre pour la période à venir, indique un communiqué publié, en début de soirée, sur le site du ministère.
La ministre des Affaires culturelles a souligné la volonté de son département d’organiser cette réunion en vue de permettre à tous les professionnels du théâtre de s’exprimer sur la réalité du secteur aux niveaux organisationnel, législatif et financier, lit-on de même source. Ces questions constituent, selon la plupart des participants, une priorité, a-t-on encore précisé.
A cet égard, la ministre a notamment souligné “la nécessité de poursuivre l’examen des questions d’ordre financier, réglementaire et législatif dans le secteur du théâtre”.
Au terme de cette rencontre, il a été convenu d’examiner le cadre juridique, d’oeuvrer à la simplification des procédures administratives, d’accélérer le lancement de la plateforme de soutien au ministère et d’entamer l’application de certaines lois relatives à la propriété intellectuelle et aux droits connexes, a annoncé le ministère.
D’après le communiqué, certains intervenants ont souligné l’importance de “réformer le cadre législatif et juridique réglementant l’activité culturelle, évoquant le projet de loi sur le statut de l’artiste et les métiers artistiques et la nécessité d’accélérer sa promulgation”.
Les participants ont également abordé les questions relatives “aux droits d’auteur, aux mécanismes de soutien aux artistes, aux problèmes financiers des Centres publics d’art dramatiques, au système numérique et son développement ainsi qu’aux perspectives d’investissement dans le secteur du théâtre”.
Pour certains professionnels du théâtre, il est important d’améliorer “l’infrastructure inadaptée des établissements culturels dans certaines régions intérieures et de promouvoir la décentralisation culturelle et le principe de la discrimination positive”.