L’Instance supérieure de contrôle administratif et financier relevant de la présidence du gouvernement a assuré 58 opération de suivi durant l’année 2023 incluant 56 rapports de contrôle répartis sur les Instance de contrôle général, la Cour des Comptes et les inspections ministérielles.

Les travaux de contrôle ont inclut aussi 72 structures publiques. L’instance a assuré le suivi de 3173 infractions, selon le 29ème rapport annuel de l’instance dont le chef du gouvernement Kamel Maddouri a reçu une copie, hier mardi, par le président de l’Instance Imed Hazgui.

Les infractions concernent divers aspects de la gestion publique, en commençant par les lacunes enregistrées au niveau des outils organisationnels capables d’assurer le bon fonctionnement des structures publiques, et le manque d’interconnexion entre les systèmes d’information, pour atteindre les infractions constatées au niveau de la gestion administrative et financière, de la gestion des achats, de la préparation et de la conclusion des marchés publics et du suivi de leur exécution, de la gestion du parc automobile et des véhicules administratifs, des biens immobiliers et de la gestion des fonds sociaux, en passant par les lacunes enregistrées au niveau de la mise en œuvre des programmes et des politiques publiques.

Les travaux de l’Instance durant l’année 2023 ont permis de remédier à 1866 infractions du total des manquements soit un taux de réparation de 59%, selon le rapport.

Maddouri a souligné, selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié mercredi, le rôle crucial de l’Instance supérieure de contrôle administratif et financier dans la réforme et le développement du travail des différentes structures publiques

Il a par ailleurs affirmé la nécessité de concrétiser les recommandations du président de la République, appelant au besoin de concevoir de nouvelles visions devant permettre conférer davantage d’efficacité au travail de contrôle en vue de moderniser la gestion publique et préserver les fonds publics.