Le ministre de la Défense nationale, Khaled Sehili, a effectué, mercredi, une visite de terrain dans la région de El Mohdeth, (gouvernorat de Kébili), où il a pris connaissance de l’avancement des travaux d’implantation du projet de développement de la région dans ses quatre composantes.
Il a inspecté les parcelles agricoles, ainsi que les surfaces plantées en palmiers, légumes et arbres fruitiers, en plus d’examiner l’état d’avancement de la construction du village résidentiel et des infrastructures sociales associées au projet.
Le ministre a également visité l’oasis modèle de Rejim Maatoug, où il a pu observer des échantillons des productions agricoles locales et visiter les différentes parcelles désormais en phase de production. Il a aussi examiné les infrastructures sociales et les composantes de la structure de base de la région, ainsi que le rôle joué par l’Office de développement de Rejim Maatoug et El Mohdeth dans le soutien, la formation et l’accompagnement des bénéficiaires des lots agricoles, lit-on dans un communiqué publié jeudi par le ministère de la Défense.
Khaled Sehili a souligné que le projet de développement d’El Mohdeth, tout comme celui de Rejim Maatoug, vise à créer des opportunités d’emploi et à fournir les infrastructures nécessaires pour améliorer les conditions de vie des habitants.
Le développement des zones frontalières et des régions désertiques profondes, à travers l’amélioration des services sociaux, éducatifs et de santé, constituent des enjeux stratégiques à la fois économiques, sociaux et sécuritaires, a-t-il soutenu.
Le ministre a affirmé que les projets de Rejim Maatoug et d’El Mohdeth sont des acquis nationaux et des expériences de développement exemplaires, illustrant le rôle clé de l’armée dans le soutien aux efforts de développement, en particulier dans les zones désertiques. Il a ajouté que ces initiatives faciliteront la mise en œuvre future de projets visant la valorisation des zones désertiques du sud tunisien, notamment par le développement des oasis, l’agriculture biologique, la préservation du couvert végétal, la promotion des énergies alternatives et renouvelables, ainsi que la mise en place de projets de tourisme alternatif et saharien.