Une étude récente menée par une équipe de chercheurs chinois sur des souris a révélé que les microplastiques, qui pénètrent dans le corps humain à travers l’usage de matériaux plastiques, pourraient bloquer la circulation sanguine dans le cerveau.

L’équipe de l’Académie chinoise de recherche en sciences de l’environnement à Pékin, a suivi en temps réel le mouvement des microplastiques dans les vaisseaux sanguins du cerveau de plusieurs souris..

Grâce à des techniques d’imagerie laser haute résolution, les chercheurs ont découvert que les cellules chargées de microplastiques se déposent dans les vaisseaux sanguins et bloquent la circulation sanguine cérébrale.

Ils ont également mis en évidence le mécanisme par lequel les microplastiques perturbent indirectement le fonctionnement des tissus cérébraux, en provoquant des blocages cellulaires et en interférant avec la circulation sanguine.

Ils ont également examiné les effets de ces particules sur le comportement des souris et ont constaté que celles dont le sang contenait des microplastiques obtenaient de moins bons résultats que les autres lors de tests de motricité, de mémoire et de coordination.

Chaque année, plus de 300 millions de tonnes de plastique sont produites, dont 14 millions de tonnes finissent dans les mers et océans. Ces déchets plastiques s’infiltrent dans les organismes marins, ce qui augmente le risque d’intégration de ces particules dans la chaîne alimentaire humaine, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature.